Alfred Grandidier

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Alfred Grandidier

Alfred Grandidier est un naturaliste et un explorateur français, né le 20 décembre 1836 et mort le 13 septembre 1921 près de Paris.

Biographie [modifier]

D'une famille de Lorraine très fortunée, son frère, Ernest Grandidier (1833-1912), et lui partent dans un voyage autour du monde. Ils sont conduits par l'astronome et physicien Pierre Jules César Janssen (1824-1907), mais celui-ci, malade, doit rentrer en France au bout de six mois.

Ils visitent l'Amérique du Sud en 1858 et en 1859 et notamment les Andes, le Pérou, le Chili, la Bolivie, l'Argentine et le Brésil. Ils rassemblent, durant ce voyage d'importantes collections qui sont analysées, en 1860, par Ernest Grandidier.

C'est alors que les deux frères se séparent, Ernest Grandidier part en Chine qui constitue de vastes collections qui sont aujourd'hui au Louvre et au musée Guimet, Alfred part pour le sud de l’Inde, où il veut s’initier au bouddhisme, qu'il atteint à la fin de 1862 et où il reste jusqu’à fin juillet 1863.

Fatigué par son voyage en Inde et par une attaque de paludisme, il part à Zanzibar puis à l'île de la Réunion pour se reposer. En 1865, il découvre presque par hasard Madagascar, qu'il visite avec Auguste Lantz. Il se consacre dès lors à l'étude de l'île et y fait de fréquents séjours avec le soutien du Muséum national d'histoire naturelle de Paris et de la Société de géographie. Il revient définitivement en France en 1870.

Il fait paraître de nombreux articles tant sur la géologie que sur la zoologie, ainsi que sur les peuples autochtones malgaches. Il réalise notamment un vaste projet, de 30 volumes, sur Madagascar. La fin de sa parution, posthume, sera assurée par son fils Guillaume Grandidier (1873-1957).

Les travaux d'Alfred Grandidier participent activement à attirer l'attention du gouvernement français sur cette île qui allait l'annexer à la fin des années 1890. Il conseille de nombreux explorateurs de l’île comme Louis Catat (1859-1933), Henri Douliot (1859-1892), Émile Félix Gautier (1864-1940) ou Casimir Maistre (1867-1957). Il assiste également Joseph Gallieni (1849-1916) lors de la conquête de l’île par ce dernier.

Il est élu à l'Académie des sciences en 1885 et est président de la Société de géographie de 1901 à 1905.

Sources [modifier]

• Numa Broc (1988). Dictionnaire illustré des explorateurs et grands voyageurs français du XIX^e siècle. I. Afrique. Éditions du CTHS (Paris) : 346 p.
• Numa Broc (1992). Dictionnaire illustré des explorateurs et grands voyageurs français du XIX^e siècle. II. Asie. Éditions du CTHS (Paris) : 452 p.

Voir aussi [modifier]

Son nom a été donné à un paquebot des Messageries Maritimes:

• EXPLORATEUR GRANDIDIER
• Chefs-d'oeuvre de la collection Grandidier de céramique Chinoise - Musée National des Arts Asiatiques - Guimet

 

Proche du continent africain et d’une superficie égale à celle de la France et de Benelux réunis, Madagascar possède d’abondantes ressources minières, commence à attirer les technologies de pointe grâce à sa main-d’œuvre adroite et industrieuse ; quant à la beauté de ses paysages,  la

-         SUPERFICIE : 587 014 Km² 

-         CAPITAL : Antananarivo

-         REGIME POLITIQUE : République, démocratie parlementaire

-         MONAIE : Ariary

-         LANGUE NATIONALE : Malagasy

-         POPULATION : 16,9 millions d’habitants

Densité : 28hab/km²

Espérance de vie : 53,4 ans

Accroissement annuel : 29%

-     GROUPE ETHNIQUE : 18 ethnies officiellement, sans compter les sous groupes

-     RELIGION : Religion des ancêtres, protestantisme, catholicisme, islam, bouddhisme,  

                              Cultes syncrétiques

1. 1.                  LES POTENTIALITES TOURISTIQUES :
2. 1.                  La Biodiversité et ses spécificités :

Madagascar est une île intertropicale, qui s’étend sur 1 580 Km ; des latitudes subéquatoriales au Nord jusqu’au Sud du tropique du Capricorne. Son caractère insulaire est renforcé par une largeur relativement faible (580 au maximum), la séparation géologique de l’ancien continent du Gondwana, l’influence de l’océan indien et du canal de Mozambique, et l’opposition des façades au vent, à l’Est et sous le vent, à l’Ouest. Ces facteurs et l’association socle/terrains sédimentaires et volcaniques expliquent la diversité du relief, du climat, de la végétation et l’existence  de fortes anomalies.

1. 1.                  La faune et la flore :

L’île possède une grande diversité en matière de faune et de flore, qu’on ne trouve, pour la grande majorité des espèces, nulle part ailleurs.

ð      la faune :

Habitants des forêts, des lacs et de la brousse :

On appelle parfois Madagascar « la lémurie », et ce n’est pas pour rien. L’île est connue dans le monde entier pour ces joyeux lémuriens, et l’on vient parfois pour les voir. On y trouve 90% de lémuriens existants dans le monde. Ils se divisent en deux catégories : les lémuriens diurnes tels que le indri, le lémur catta, le lémur macaco, le vari variegata, le vari roux, le sifaka, … et les lémuriens nocturnes comme les microcèbes, le lémur mangoz, l’hapalémur doré, l’allocèbe, le Cheirogaleus, …

Les caméléons présentent plus de la moitié des espèces du globe, soit une soixantaine d’espèces, il en existe de toutes formes, de toutes tailles, de toutes  couleurs. Du caméléon de Parson, dépassant souvent les 50 cm, aux unicornes, en passant par brookesia, dont le plus petit n’atteint pas 2 cm.

Chez les vertébrés, il faut signaler les vénérables tortues radiées  (ou radiata), endémiques se traînant dans la poussière du grand Sud ; sans oublier la tortue la plus rare du monde, L’Angonoka  ou tortue à soc, avec son éperon de combat sous la tête. C’est une tortue étonnante puisqu’elle ne s’accouple qu’à la suite d’une bagarre.

Les crocodiles ou (voay) sont représentés par une unique espèce, celle du Nil ; mais largement chassé ; le crocodile se fait de plus en plus discret, excepté dans l’Ouest du pays (où il est affamé en saison de pluie) et dans le Nord, où il demeure sacré. Attention, autour des lacs, des rivières, toujours vérifier l’éventuelle possibilité de baignade car la bête est très sournoise, donc vraiment dangereuse.

Du côté des serpents, en principe censés être tous inoffensifs (même le fameux do, une sorte de petit boa), mais demandez toujours à votre guide ! On ne sait jamais !

En ce qui concerne les batraciens, il existe plusieurs espèces de grenouilles arboricoles de toutes couleurs. Du côté des petits mammifères, signalons les endémiques, mais assez discret : tenrecs insectivores très primitifs ressemblant aux hérissons ; le très discret fossa, une sorte de petit puma qui est surtout visible la nuit (de préférence en novembre – décembre). Et enfin les rats sauteurs géants, dans la forêt de Morondava, dans l’Ouest. Le pays pullule également d’insectes, et de papillons dans une gamme infinie de tailles, de formes, de couleurs : des superbes portes-queues, papillons gigantesques, charançons-girafes, des araignées énormes, …

Du côté des oiseaux, la grande île abrite près de 250 espèces. Signalons les Coua, les vanga, les rarissimes mésites et gobe-mouchesdu paradis, …

Habitats des mers

La seule grande prudence qui s’impose à Madagascar, concerne les Méduses, et surtout les différentes espèces de Requins, sur la côte Est de l’île particulièrement. Ils sont suffisamment dangereux pour dissuader de se baigner ! La côte Ouest bénéficie heureusement des récifs coralliens, qui forment des lagons protecteurs, riches de poissons, de crustacés, et de tortues de mer en quantité impressionnante. Entre Juillet et Octobre, les Baleines à bosse viennent frayer au large de la côte Est, qui se fixe dans le canal de l’île Sainte-Marie. Enfin, deux survivants préhistoriques assez fascinants : le coelacante, le plus vieux poisson du monde, âgé de 360 millions d’années reste un grand mystère ; et les protoptères, des curieux petits poissons respirant par des branchies et par des poumons.

ð      la flore :

Comme Madagascar connaît presque toute les climats, elle possède beaucoup de variétés de flore, … 90% d’endémisme, encore plus que la faune.

La forêt tropicale de la côte Est :

Elle abrite plusieurs superbes plantes, telles que le roi des arbres malgaches, le Ravinala ou arbre de voyageurs ; le fantastique raphia ; le palmier trièdre (à 3 faces) ; bambous, fougères ; les bois précieux (palissandre, l’ébène, le bois de rose, l’acajou, …), …

La végétation aride de l’Ouest et du Sud :

On distingue plusieurs types : la forêt sèche et la savane dans l’Ouest, et le bush ou fourré épineux du Sud. On y trouve 7 variétés de baobabs du pays, les pachypodium, le bush ou fourré épineux, les didiéréacées, les euphorbes de barbarie, la pervenche de Madagascar, le sisal, …

La végétation des Hautes Terres :

Le retrait de la forêt d’origine a profité essentiellement au mimosa, au pin, et à l’eucalyptus, arbre introduit et parfaitement acclimaté au pays, …

La végétation sur les côtes :

Les côtes de la grande île est riche en matière de flore : plein de mangroves, de pandanus (ou vacoa), des ravinala, des bambous, des viha ou « oreilles d’éléphant », de jacinthe d’eau, de népenthès, …

Les orchidées, fleurs à essences :

Madagascar possède plus de 1 000 espèces d’orchidée. Visible de Juillet à Octobre dans les milieux humides en général. La vanille est présente surtout dans le Nord Est de l’île. L’ylang-ylang dans le Nord Ouest ; jacarandas mauves, et frangipaniers aux fleurs blanches dans les Hautes terres ; le flamboyant met le feu aux avenues de Toamasina et de Toliara. Enfin, le bougainvillier fleurit à longueur d’année, et le poinsettia  avec ses fleurs rouges et blanches fait le bonheur des fleuristes européens

            3. TYPES DE TOURISME PROPOSE :

• Eco tourisme
• Tourisme rural
• Tourisme culturel
• Tourisme combiné